Rémanence

A web of points

In Rémanence, hOrtAn deepens his exploration of dynamic systems and emergent form through a grid of ever-shifting points. Here, regularity slowly unravels: nodes oscillate, stretch, and flicker under the influence of an invisible force, generating a fragile terrain suspended between structure and vibration.

It is not the figure itself that matters, but the flux — an irregular, fragmented, almost organic flow that eludes repetition. Ephemeral shapes — circles, triangles, fluid clusters — surface and dissolve, as if the memory of a forgotten geometry were attempting to resurface through the mesh. The work becomes a field of ghostly presences, emerging only to vanish again, leaving behind subtle halos as traces of their passage.

Sound plays a discreet yet integral role, responding to the system’s internal transformations. It extends the idea that everything here is interconnected: point, sound, form, time. Rémanence is not about showing an image; it immerses us in a sensitive duration where every appearance already carries its own vanishing.

Un filet de points

Dans Rémanence, hOrtAn prolonge son exploration des systèmes dynamiques et de l’émergence formelle à travers une grille de points en perpétuel déséquilibre. Ici, la régularité se dérègle lentement : les nœuds oscillent, s’étirent, frémissent sous l’effet d’une force invisible, générant un territoire instable entre structure et vibration. Ce n’est pas tant la figure qui importe que le flux : celui d’un mouvement qui échappe aux boucles reconnaissables, irrégulier, fragmenté, quasi organique. Des formes fugitives — cercles, triangles, amas fluides — apparaissent et se dissipent, comme si la mémoire d’une géométrie ancienne tentait de refaire surface à travers la trame. L’œuvre devient alors un champ de présences fantomatiques, surgissant pour mieux s’évanouir, marquant le regard de leur passage par un halo ténu.

La dimension sonore, discrète mais omniprésente, accompagne cette respiration visuelle. Elle module l’ambiance en fonction des transformations du système, prolongeant l’idée que tout, ici, est interconnecté : point, son, forme, temps. Rémanence ne donne pas à voir une image ; elle nous plonge dans une durée sensible, où chaque apparition contient déjà sa disparition.